Sommaire

1 Notes préliminaires.
1.1 Objectifs.
1.2 Limites.
1.3 Trous de mémoire.
1.4 Conventions d'écriture
1.5 Architectures
2 Installation d'une distribution CentOS 5.2 pour une utilisation principale en serveur Web
3 Rappels sur la gestion des logiciels
4 Diverses façons d'ajouter/enlever des logiciels
5 Des jeux ? Mais j'en veux pas !
6 Et les services alors ?
7 Installons, installons !
8 Configurons un peu tout ça.
9 Installation de PMB.
10 Réglages annexes.
11 Conclusion.

L'ensemble des billets constituant ce tutoriel est disponible sous forme d'un document unique de 42 pages au format ODT et/ou au format PDF.
Pensez à la planète avant de l'imprimer. D'autant plus que vous perdrez alors tous les hyperliens de celui-ci.



Objectifs.

Il détaille l'installation d'un serveur LAMP (Linux- -Apache - MySQL - PHP) s'appuyant sur :

  • La distribution CentOS 5.2[1][2]
  • Apache 2.2.3[3][4]
  • MySQL 5[5][6]
  • PHP 5.1.6[7][8]

Suivi de la configuration complète de ceux-ci pour héberger dans de bonnes conditions l'application PMB ... et toutes les autres applications Web que vous voudrez bien y mettre par la suite.

Limites.

Il ne couvre pas l'intégration du serveur dans le reste de votre réseau (IP fixe ou dynamique, configuration en amont d'un serveur DHCP, configuration d'un DNS, connexion à Internet). On considèrera par la suite que le serveur Web installé n'est utilisé qu'en local au sein d'un réseau pédagogique sans redirection vers l'extérieur et qu'il est correctement déclaré dans le contrôleur de domaine.

Trous de mémoire.

Tout au long de ce tutoriel, vous allez devoir créer de nombreux noms d'utilisateur et mots de passe associés. Vous pouvez certes les noter au fur et à mesure sur un papier pour vous en souvenir mais une telle méthode présente un gros inconvénient en termes de sécurité : si vous égarez le papier, non seulement vous n'avez plus les mots de passe mais quelqu'un de mal intentionné peut le trouver et ruiner tout votre travail.

Je vous suggère donc de faire appel à un petit logiciel de stockage des mots de passe sous forme d'une base cryptée. Vous n'avez alors qu'à retenir le mot de passe principal (ou la phrase) de la base pour avoir accès à la totalité de vos mots de passe enregistrés.

Personnellement, j'utilise KeePass Password Safe[9] et son portage pour Mac/Linux KeePassX[10]. Ainsi je dispose de la totalité de mes mots de passe sur ma clé USB ... qui contient également la version KeePass pour PortableApps[11].

Conventions d'écriture

Sous GNU/Linux, l'usage de la ligne de commande est régulier, si ce n'est inévitable. Tout comme sous Windows, on dispose d'un prompt indiquant quelques renseignements.

Prompt par défaut sous Windows :

C:\Documents and Settings\Utilisateur>

La seule information persistante est le chemin complet en cours (le répertoire dans lequel on se trouve) et l'invite de commande proprement dite ('>').

Prompt par défaut sous GNU/Linux :

[test@localhost ~]$

On retrouve ici le nom de l'utilisateur ('test'), le nom du système ('localhost'), le répertoire courant sans le chemin complet ('~' signifiant le répertoire personnel) et l'invite de commande proprement dite ('$').

Le super-utilisateur root (un pseudo-équivalent en plus puissant de l'administrateur sous Windows, couché les puristes ! ) possède un prompt particulier :

[root@localhost ~]#

Celui-ci se termine par un dièse (#) et non par un dollar ($).

Pour la suite, on considèrera que toute commande débutant par un dièse est à taper en tant que root et que toute commande débutant par un dollar en tant que simple utilisateur.

Exemples :

$ su -

Commande à lancer en tant qu'utilisateur simple.

# yum install machin

Commande à lancer en tant que root.

On verra plus tard plus précisément où il faut taper ces commandes. Enfin, taper c'est vite dit puisqu'on fera principalement des copier-coller.
Les # et $ ne sont là que pour indiquer l'utilisateur, ils ne font pas partie de la commande !

Architectures

Seule sera traitée ici l'installation d'une distribution en architecture 32 bits. Pour une installation en 64 bits, il suffit généralement de transformer les références i386 en x86_64.